Démons et Sorciers

Episode 1 : La main invisible.

 

  • Mon Oncle je n’y arrive pas ….
  • Concentre-toi, fais le vide en toi ! ressens sa présence maléfique et déchaines ton pouvoir.
  • Mon Oncle il n’est pas un peu trop prêt la ?
  • Ne te laisse pas distraire nom d’un tonneau de bière Allez …

L’horrible corps sans vie avançait droit vers Audren, les bras tendus dans sa direction, ce qui restait de sa mâchoire semblait vouloir mimer une morsure.

Le jeune garçon se concentra, tendis la main paume ouverte et d’une voix ferme prononça l’incantation : « Demonicus Destructum ».

Un rayon de lumière jaillit de la main d’Audren, une lumière si intense que l’espace d’un moment on aurait pu se croie en plein jour. Le rayon frappa le mort-vivant en pleine poitrine, son corps se désagrégea en poussière.

Audren épuisé par l’effort tomba à genou en sueur tout en grelottant.

  • Enfin ! Bravo mon neveu tu as passé le premier test : Celui de la pureté de ta foi en Saint Ivar. Je suis fier de toi, allez rentrons tu risques d’attraper froid. Je vais nous préparer un vin chaud. Nous recommencerons demain, rappeler ces créatures à la vie est épuisant.

Magnus aida son jeune apprenti à se relever.  Tous deux enfourchèrent leurs montures et prirent la direction du retour.

  • Passons par les marais, nous gagnerons une lieu Mon oncle.
  • Soit mais restes sur tes gardes je n’aime guère ce lieu.
  • Comment cela Mon oncle vous avez peur des marais lui dit-il un sourire aux lèvres.
  • Ignorer le danger est une erreur grave mon neveu, l’éviter quand cela est possible est synonyme de sagesse surtout lorsque comme moi tu peux deviner des présences étranges et démoniaques tapies dans ces marais. Et parfois une épée même bien maniée est totalement inutile pour combattre des forces surnaturelles.

Cela faisait un quart d’heure qu’ils suivaient le sentier traversant le marais a la lueur de la Masse de Magnus quand ce dernier s’arrêta et fit signe a son neveu de se taire. Magnus désigna l’est de leur position et du regard demanda à Audren d’être tout ouïe. Audren au bout de quelques instant se retourna vers lui et acquiesça. Oui il avait entendu. Quelque part un peu plus loin une escarmouche faisait rage.

Audren et Magnus descendirent de monture ils passèrent leurs casques, s’équipèrent de leur Bouclier dans un silence absolu et commencèrent à avancer en direction du bruit.

Puis ils avançaient plus les bruits se faisait précis, au détour d’un fourré ils eurent une vue précise de ce qui se déroulait dans la petite clairière.

Au pied d’un chêne le corps d’un Elfe semblant inanimé, devant lui comme pour faire rempart se tenait une elfe en tenue de guerrière, avec à ses cote Un autre elfe une  dague de combat dans chaque main.

Face a eux une dizaine d’humanoïdes …

  • Par le calice de saint Ivar des orques, ici …
  • Est-ce si étrange Mon Oncle ?
  • Bien sûr car déjà ces bestiaux ne vivent que sous la terre et il n’est pas du tout normale dans trouver ici dans la vallée.
  • Qu’attendons-nous pour aller aider Mon Oncle ils semblent en mauvaise posture, le combat est inégal Sus aux orques mon oncle.
  • Tu as raison par Saint Ivar allons faire couler du sang d’orque.

 

Audren et Son oncle jaillirent des fourrés en chargeant les orques, L’espace d’un instants les humanoïdes surpris détournèrent le regard vers ces deux humains sortant de nulle part.

Ce fut fatal pour trois d’entre eux. Un eu la tête tranchée d’un coup d’épée dispensée par la Guerrière, deux autre se retrouvèrent avec une dague plantée en plein cœur lance par l’autre Elfe.

7 Contre 4 cela restait inégal mais l’arrivée d’Audren et de Magnus redonnait courage au deux Elfes qui portait les stigmates d’un combat acharné.  Audrin nota tout de suite que le nombre était le seul avantage des Orques et que ceux-ci étaient de piètre combattant, il en assomma un d’un coup de bouclier et fit connaitre le gout de sa lame a un assaillant trop confiant qui le chargeait Hache en l’air.

Du coin de l’œil il vit son oncle faire tournoyer Songe D’Ivar , sa masse qui s’enfonça sur le crane d’un orque lui faisant exploser la tête. Les elfes n’étaient pas en reste et deux orques avaient succombés.

C’est alors qu’au loin une corne se fit entendre.  Les orques fuirent le combat non sans avoir jeter de la poudre aveuglante dans le feu de camp allumés par les Elfes. Éblouis personne ne put s’opposer à la fuite des humanoïdes. Il avaient tous déguerpis sauf un :celui assommé par Audrin.

  • Tout le monde va bien ? Audrin ligote l’orque pendant que je vérifie les blessures de nos infortunés amis elfe je vais l’interroger après.
  • Vous parlez Orque mon oncle ?
  • Oui j’ai roulé ma bosse mon neveu et j’ai appris comment me débrouiller avec leur langage rudimentaire.
  • Bien Mon Oncle je vous l’app….

Audrin n’eu pas le loisir de terminer sa phrase. Une flèche était venue se ficher dans le cœur de l’orque. Aussitôt les deux elfes se dirigèrent vers le cadavre. Ils examinèrent la flèche en parlant a voix basse en elfe. Ils avaient l’air très inquiets.   En se redressant la guerrière se tourna vers nous son expression avait changé dans ses yeux on pouvait soulagement et gratitude.

  • Nous vous remercions Messires Je me Nomme Mormegil voici Kellagh nous accompagnons mon frère Lomion. Nous venons de Val-Argent et sommes en quêtes d’un remède pour ce dernier il se meurt à petit feux d’un mal inconnu. On nous a dit que dans cette vallée un homme pourrait le sauver peut être le connaissez-vous ? il se Nomme Magnus Volonté de Fer.
  • Oh mon oncle il a votre prénom !
  • Quel nom avez-vous dis ?
  • Magnus Volonté de Fer.
  • Et qui vous a donné ce nom ?
  • Je ne peux le dire hélas qu’a condition d’entendre le mantra de la main.
  • « La main invisible est mon honneur, je protégerait le faible, je traquerait le criminel , je bannirait le démon. »
  • Mon Oncle ?
  • Vous êtes donc Magnus Volonté de fer ?
  • Oui et cela fait bien 20 ans que l’on ne m’a pas appelé ainsi. Allez levons le camp nous allons nous rendre dans mon église vous y serez en sécurité et je pourrais examiner votre frère.

 

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TRUST is Back dans les Bacs

« Que crève le vieux monde dans les bras des putains

Ni dieu Ni César Ni tribun »

Trust

 

Lorsque l’année dernière Bernie et Nono avait annoncé une tournée pour fêter les 40 ans d’existence du groupe j’avoue humblement être resté très sceptique sur l’intérêt musical de la chose tant les reformations précédentes m’avaient laissé sur ma faim. Fan de la première heure (c’est-à-dire du premier album et du concert apocalyptique aux abattoir de la villette) j’avais décroché au moment de la sortie de rock’n’roll le 5 -ème Album du combo de Nanterre.   Les productions suivantes du groupe m’avaient déçues. Je ne retrouvais pas la rage, ni le son de Bernie and Co.

Puis la tournée commença à dépasser les trois mois initialement prévus pour s’étendre sur plus d’une année. Comme lors de la sortie du premier album, Trust a sillonné la France entière de long en large en jouant sold-out tous les soirs un répertoire tirés des premiers albums. Les commentaires des fans étaient enthousiasmes et puis en avril de l’année dernière une info tombe : Trust enregistre en trois jours dans des conditions live 13 titres en vue de sortir un nouvel Album.

Le mix de l’album sera confié à Mike Fraser (ACDC, Rush, The Cult , Aerosmith , Danko Jones, Thunder , Joe Satriani , The Answer  …. Excusez du peu).

Le 30 Mars 2018 « Dans le même sang » 10 -ème Album Studio du groupe est dans les bacs et sur mon lecteur FLAC.

Depuis il tourne en intégralité tous les jours ….

Bernie ne mentait pas en annonçant qu’ils avaient enfin trouvé le line -up rêvé derrières les deux tauliers le basse batterie est monstrueux de rock carré enrichie et d’une guitare rythmique qui fait penser au grandes heures ….D’ACDC. Car » Dans le même sang » est à classer entre un « powerage » et un « let there be rock «. Il est de fait le véritable album qui suit « Marche ou crevé ».

En 1979 la pochette du premier album affichait une Main dégoulinante de pétrole, 2018 La main a disparue sous le sang ….

Le groupe nous délivre 12 Titres originaux plus une reprise.

Ma première réaction à l’écoute de l’album :

« Whaouuuuuu ça valait le coup d’attendre, putain de son, putain de textes, putain de claque rock  …. ». Nono a laissé tomber toutes les pédales d’effets qui avait tué son son. Bernie quand a lui mène la bête en vieux briscard rock and blues.

 

Ni dieu, Ni maitre premier titre donne d’entrée de jeu la couleur de l’album une suite logique à « bosser huit heures ». Un riff saccadé Bernie qui incante

« C’est en vivant genoux à terre que tu as ressentis
Le mouroir dérisoire que serait ta vie
Malgré ta servitude, malgré tes aptitudes
Malgré la misère qui te ronge et qui t’enserre
C’est ta vie, c’est ta crasse, c’est ton destin, c’est sans espace
De peines et de misères, voici venir le prolétaire
 »
Et le basse batterie arrive, j’ai pensé de suite à un Joe Strummer , au Clash du premier album dans l’urgence.

Démocrassie (non il n’y a pas de faute).

Trust arrive à refaire de l’ACDC période High Voltage, impossible de ne pas battre la mesure sur ce boogie rock jouissif avec Un solo de Nono qui en ferait pâlir maitre Angus en personne.

« Chacun sa Nabila , chacun son pense Bête il est beau le chemin de la médiocrité »

« Mais pour vendre son âme encore faudrait-il en avoir une

En démocrassie certains mots, certains mots m’assassine… »

 

Fils de pute et tête de liste.

Impossible de pas penser à la suite de « toujours pas une tune » et son fameux « la gauche qui virevolte la droite qui s’enrhume ». Un riff plus lourd, un Bernie qui énumère le paysage politique tout le monde y a droit mention spéciale aux « irrecyclables écologistes «

« Voleurs de fonds et fillonistes 
Souillons racistes lepenistes
Dessous-de-table B H Listes
Violeurs d’enfants, évangélistes
Sale de la bouche et carriéristes »

Déjà Servi.

Un Riff Nono-esque , Un mid Tempo , et Oh surprise des Backing Vocals assurées par trois femmes qui donnent une coloration soul/blues tout simplement magique.

Oui Bernie ,moi aussi « je cherche ce qui me traverse, me bouleverse ». Assurément mon morceau préféré du moment.

 

Le gouvernement comme il respire.

Chant et riff saccade qui amené sur le refrain là encore avec des backing Vocals qui font mouche.

 

« Les anges qu’il nous envoie, lui reviennent sans ailes
Le mal personnifié, le mal est affamé
Le mal est une bête à l’issue incertaine
Au bout de sa laisse la main est saoudienne »

J’men fous pas mal.

Bernie reprenant Edith PIAF !

Tout simplement superbe version d’un texte encore tellement d’actualité un solo de Nono a la wah-wah qui font de ce titre une cover attachante et réussie.

L’exterminateur.

Riff assassin de Nono (un petit gout d’antisocial dont ce morceau pourrait en être la suite logique) , refrain énorme quant au texte …. Devinez qui est l’exterminateur ?

« C’est mon corps, c’est mon sang

C’est mon dieu, c’est ma terre

Mon portable c’est mon clan

C’est ma drogue, c’est ma prière »

Christique.

Merci simplement à Bernie d’avoir écrit sur lui, sur ce héros que nous avions tous en poster dans nos chambres avec ce fameux slogan « Hasta la victoria Siempré ».

Cette chanson me fout les poils ….  Le refrain est beau à pleurer

Le christ est mort en Bolivie mais le CHE est immortel dans nos esprits.

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Dans le même sang.

La encore du grand riff et Bernie qui se désole :

« On naît sous le même ciel, sous le même soleil

Mais nous avons toujours les pieds dans le même sang »

Caliente.

Autre surprise Bernie en espagnol sur un tempo mi punk mi Manu Chao.

« Caliente » la chaleur du Mexique, de la Bolivie, des cartels, des narco trafiquants …

 

Demande à ton père, demande à ta mère.

Mid Tempo, Riff Rock et Bernie qui s’interroge sur le devoir de mémoire et le droit de reconnaitre les erreurs du passé  colonialiste. Un solo en slide Lumineux de Nono.

F-Haine.

Impossible de ne pas penser aux SEX PISTOLS sur l’intro et bon dieu que ça fait du bien d’entendre un peu de Punk.

« La Haine est une blonde qui surfe sur la vague marine «

Tout est dit !!!!

 

Ou sont passe les anges ?

Pour terminer l’album rien de meilleur qu’un bon hard rock à l’ancienne. Je ne sais pas ou sont passé les anges mais en tout cas nous on a retrouve le meilleur groupe de rock français de tous les temps.

 

En conclusion. 19/20

Les différentes reformations foireuses du groupe pouvaient laisser présager que cet album n’aurait que peu d’intérêt. Et bien Tout Faux cet album est bon, très bon, Excellent même.

Nono n’a rien perdu de sa puissance de feu quand à Bernie son chant s’est amélioré il n’est plus dans le cri permanent et quand aux textes il non jamais été aussi incisif n’ont plus ce coté parfois un peu démago ou trop direct.

 

Votre Dévoué.

SK

 

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Louis Bertignac déclarant a Jean-Louis Aubert après l’écouté de l’album de trust « Putain même 40 après ils sont toujours meilleurs que nous »

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Le 22 Mars ….

LE 22 mars 1968 à 15H 600 à 700 étudiants se réunissent dans la faculté de Nanterre pour exiger la libération de militants détenus en garde à vue après le saccage du siège de l’American express en protestation contre la guerre du Vietnam.

Ce fut l’acte fondateur du mouvement dit de MAI 68. Mouvement pacifiste et libertaire qui allait voir le peuple français se rassembler dans un élan presque fusionnel comme lors de la révolution française, le front populaire, la résistance sous l’occupation.

Comme le rappelle Serge July un des slogans de l’époque était « parlez à vos voisins » je le cite :

« Et les gens se sont mis à se parler. C’était un moment collectif, exceptionnel : les gens se sont mis à exister, non seulement de manière individuelle mais collective. »

Le microcosme politico-médiatique   libéral, adepte de la pensée et du modèle unique de mondialisation a bien essayé de « ringardiser » Mai 68 ,  Les GAFA sont en passe de supplanter les gouvernements , le modelé de société actuelle égoïste et  basé sur le consumérisme , le peu d’écoute des élites  gouvernant par les indicateurs faisant fi de l’humain , Le Big Data (autre nom du big Brother ) , l’incapacité a donner un  sens concret a l’Europe  me font craindre à terme un autre mouvement qui sera beaucoup moins fraternel (voir les montées du populisme autour de nous).

Le repli sur soi est la pire des choses qui puisse arriver à notre humanité. Jupiter joue avec le feu en essayant d’opposer différentes parties de la société française. La stigmatisation sur le régime des retraites des cheminots n’est qu’un exemple parmi tant d’autre pour justifier l’incurie des politiques depuis 40 ans. Diviser pour régner … Attention à ne pas se retrouver avec un royaume à feu et à sang.

Je suis usager des transports et la grève va m’emmerder c’est un fait mais au-delà de mon cas personnel je suis solidaire du message envoyé a ce gouvernement pour qui le mot reforme signifie systématiquement rogner sur les avantages des salariés. En cela ils auront atteint leur but en finir avec le modèle social français issus des accords du CNR. En finir avec le service publique garant de l’universalité des fonctions de base de l’état (soins, éducation, transports, Energie).

Mais pendant ce temps-là Notre terre se meurt , le rhinocéros blanc est mort , des syriens sont gazés, des kurdes exterminés … On s’en fout ce qui importe c’est le testament de Johnny, et la garde a vu de Sarkozy.

 

Fucking Life …

 

Votre dévoué

 

SK.

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Smarto Alive : Made In Japan – Deep Purple

Le Japon ! Le pays du soleil levant, ses cerisiers en fleurs, ses ninjas, ses jeux vidéo, ses trains à grande vitesse, ses temples, ses geishas ….Mais aussi ses fans de rock qui n’hésitent pas à considérer les rock-stars comme des dieux vivants (Les tournées de Kiss au Japon par exemple…). Tout ceci pour dire que dans cette anthologie bon nombre d’albums qui seront évoqués ou chroniqués ont été enregistré au Japon.

A tout seigneur tout honneur nous commencerons donc par celui qui a fait date et qui est considéré comme faisant partis des 5 plus grand live du rock : Le cultissime « Made in Japan » de Deep Purple.

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Nous sommes en 1972 et Deep Purple tourne après la sortie du sublime « Machine Head » la maison de disque Japonaise du groupe incite le groupe à publier un enregistrement Live de leurs concerts a des fins publicitaires. Il est vrai qu’à cette époque Deep Purple a la réputation d’être un très grand groupe de scène aux prestations puissantes et remarquées. D’abord réticents Blackmore & Co acceptent à la condition expresse que Martin Birch soit à la production et qu’ils gardent le contrôle artistique de ce qui sera publié.

Initialement le disque ne devait sortir qu’au Japon mais finalement connaitra une sortie mondiale (avec le succès que l’on connait). La petite Histoire dit que ni Blackmore ni Gillan n’écouterons le mixage final. D’après John Lord le budget du projet fut aux alentours de 3000 dollars (soit environ 40 000 euros de nos jours !).

Cet Album live est en fait l’archétype du genre : Morceaux revalorisés voir réarrangés en comparaison des enregistrements studios, Allongement des titres, Jam ou improvisations, solo de batterie, guitare, claviers mettant en valeur la virtuosité des musiciens mais surtout pour certains album capture de moments magiques voir même historiques (voir plus bas « Smoke on the water »).

Made in Japan est le premier album live que j’ai acheté mais aussi le premier disque de Hard-Rock que j’ai écouté. Je m’étais précipité chez mon disquaire   après une écoute chez un camarade de classe. Pour quelqu’un qui sortait du double Blanc des Beatles imaginez un peu le choc même si « Helter Skelter » déménageait quand même un peu.

Même en 2018 j’ai encore les poils qui se dressent quand retentis l’intro de « Highway Star » et son solo tellement flamboyant.

Comment ne pas être admiratif de la sensibilité d’un Ian Gillan sur « Child in time » si bien accompagné de ce son d’orgue si caractéristique de John Lord .

Et puis bien sur le riff, que dis-je ?  THE RIFF of Hard Rock et son pain en plein milieu (Blackmore avec un trou de mémoire brodant pour repartir carré) « Smoke on the Water » le riff le plus connus de la planète voir du cosmos et certainement celui qui a énervé le plus de voisins d’apprentis guitaristes (a égalité sans doute avec celui d’« ain’t talkin’ about love » de Van Halen.

« The Mule »  cette intro clavier guitare / orgue pour mieux amener  un Ian Paice qui démontre tout sa classe de batteur qui en en fera une référence du genre (tout le monde ira de son solo de batterie)

« Strange Kind of Woman « et ce duel homérique voix – guitare ou Ian Gillan va définir pour très longtemps les gimmicks vocaux que devras maîtriser tout bon chanteur de Hard.

« Lazy » Intro clavier de John qui va nous sortir des sons hallucinant de son Hammond pour arriver sur une partie groovie ou Blackmore viens ensuite nous allumer avec ce riff qui part ensuite en impro de pur rock. Richie Blackmore est un très grand guitariste qu’on se le dise ! sans doute son caractère ombrageux et intransigeant l’a desservi mais le Hard-Rock ne serait pas tout à fait pareil si Deep Purple n’avait pas existé.

On termine par un « Space truckin’ » qui nous achève littéralement tant par la puissance du riff que de l’Energie du groupe en impro sur pas loin de 20 minutes.

Come on Come on Come on Let’s do space truckin’ …..

Avec Made In Japan Deep Purple venait de mettre la barre très haute.  Une référence voir même un dogme. Ce disque allait influencer des générations entières de rockeurs.

Et ce n’est certainement pas un hasard si le premier EP live de Iron Maiden enregistré au Japon avec le grand Paul di Anno au chant s’appelle tout simplement « Maiden Japan ».

J’ai pour ma pars usé deux « Made in Japan » en vinyle et vous pouvez être sur que d’ici peu lorsque je vais me remonter une chaîne de son avec platine vinyle ce disque fera partis de mes premiers achats.

 

Votre Dévoué,

SK

 

 

 

 

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Smarto Alive : Live at LEEDS – THE WHO

Au début des Années 1970 une question existentielle se pose a tout bon fan de rock. Quel est le meilleur groupe de Rock sur scène. Les Beatles ? Non ils ont abandonné le combat depuis bien longtemps , ne reste donc que trois prétendant au titre suprême Les Stones , Led Zep et The Who.

Les premiers en 1970 sortent un superbe album live : Get Yer Ya-Ya’s Out! (chronique a venir). Mais force est de constater que le titre se Jouera entre le dirigeable et le combo de Pete Townshend.

D’ailleurs la compétition entre ces deux groupes qui s’apprécient et se respecte se jouera aussi sur les factures de dégradations de chambre d’hôtel…

Par contre sur les témoignages live enregistrés et sortis durant leur carrière force est de constater que The Who va gagner haut la main tant « The Song remain the Same » du Zep est décevant (il faudra attendre 2003 et le le sublime « How the west was won » pour apprécier correctement le Zeppelin sur scène).

Nous sommes en 1969 et The Who consideré jusque la comme un groupe de single sort Tommy double Album qui va définir un nouveau genre : l’opéra rock (tout bon fan de rock aura vu au moins une fois dans sa vie le film réalise par Ken Russel ).

Le groupe part en tournée notamment aux states (apparition très remarquée au festival de Woodstock ou l’ordre de passage entre Hendrix et eux fut tiré a pile ou face), les concerts durent en moyenne 3 heures et l’intégralité de Tommy est joué sur scène.

La petite histoire raconte que leur ingénieur du son Bob Priden enregistre tout les concerts obtenant ainsi pas loin d’une centaine d’heure de concert. Pete Townshend va faire détruire ces bandes (imaginez un peu ce que l’on aurait pu se mettre entre les oreilles ) et décide d’enregistrer un live sur le sol anglais pour lesquelles deux dates sont bookées Leeds et Hull. Le concert choisit est Leeds.

Ainsi en 1970 le jour de la saint valentin est immortalisé ce qui est considéré (je fais partis de ceux la) comme le plus grand Live de Rock de tous les temps .

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Ce Live at Leeds est une déflagration : le groupe joue vite , fort , énergie animale ou les 4 membres se déchaînent tout en restant en osmose.

La version originale du disque (celle préférée des puristes) dure 37 minutes !! et ne comporte que 6 titres dont 3 reprises ou le groupe justifie allègrement son credo de le l’époque « The Who : Maximum R&B ».

Le Disque ouvre sur « young man blues » reprise d’un blues de Mose Allison. Le son de la SG de Townshend fais étonnamment penser a du Led Zep (communication breakdown).

Puis viens « Substitute «  ou Keith Moon martyrise ses fûts et on comprend très vite a quel point l’énergie du groupe n’avait jamais été restituée dans les enregistrement Studio.

« Summertime blues » Ou comment le standard d’Eddy Cochrane se retrouve survitaminé , atomisé par le combo British.

« Shakin’ All Over » reprise de Johnny Kid ou Daltrey lâche les chevaux et fait étalage de son talent de chanteur et ou Townshend se lance dans un solo illuminé.

« My generation » Version hallucinante de 15 Minutes !! comportant un medley de thèmes de Tommy. Pas loin de penser que le premier morceau punk anglais est ce titre joué ainsi sur scène.

« Magic Bus » une version bien meilleure et bien plus groovy que le single studio.

Pour les mélomanes jetez une oreille attentive au jeu de basse de Monsieur John «Thunderfingers «  Entwistle vous comprendrez pourquoi il a été honoré du titre de Bassiste du millénaire / meilleur bassiste de rock de tous les temps.

37 Minutes me direz vous c’est peu c’était en moyenne la durée d’un Lp , « Live at Leeds » est le seul live sortis durant la carrière des Who (en formation originelle). Mais la pochette et son contenu sont tout aussi mythique . Du papier kraft marron avec un tampon The Who : Live at Leeds , un poster que dis je ?  Le POSTER le plus connu du groupe (l’affiche du marquee) , des documents divers tel la version manuscrite des paroles de my generation , des copies de contrats , des notes de frais , une photo du groupe , …. Qui de nous jour sortirait un live avec de tels goodies ?

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l’album sera réédité deux fois a chaque fois avec du contenu supplémentaire. Je conseille au fan du groupe l’édition de luxe de 2002 puisque outre 7 morceaux supplémentaires , un deuxieme disque vient compléter l’édition avec l’intégralité de Tommy joué par le groupe ce soir la. (pour les véritables fans il vous faut aussi le vinyle original avec les craquements des câbles pendant les morceaux).

Il existe une vielle rumeur persistante propagé par Link Wray disant que le groupe a retravaillé ce live en studio , que ce n’est pas un vrais live car on entend très peu le publique. Je reste sceptique (la présence de bruit du publique n’est pas pour moi un argument recevable tant on a pu se fait avoir sur le « unleashed in the east » de Judas Priest ) .

Je préfère croire a la légende et de toute façon l’universite de leeds est ornée d’un plaque commemorative depuis 2006 on l’on peut lire ceci :

« Le Réfectoire de l’Université est un lieu de concert légendaire. La représentation des Who ici, le 14 février 1970, fut enregistrée et publiée sous le nom de Live at Leeds, le live album le plus célébré de sa génération. »

 

Pour écouter l’album c’est ici : Live at Leeds

Votre dévoué ,

SK

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Smarto Alive : Strangers in the night – UFO

Le Rock est une musique vivante festive , le rock c’est aussi une façon de jouer de faire vivre les morceaux et de communier avec les fans. Bref le rock c’est en concert qu’il doit se vivre, c’est sur scène qu’il se transcende et transcende les foules. Attentes dans le froid , mal au jambes, aux pieds , odeurs mêlées de sueurs , de pétard , de bière , de patchouli , solos de guitares , de batterie , groupies en pâmoison , light show , mise en scène ….Un concert de rock c’est un shoot de sensations et j’avoue mon addiction

Sur scènes les groupes restituent leurs chansons leur hymnes leurs morceaux de bravoure sans filet c’est un instant de vérité et de partage on oublie les production foireuse ou pompeuse le rock doit se vivre « LIVE ».

Dans les années 70 et 80 pas de grand groupe sans disque « LIVE »

j’inaugure donc une série d’articles sur les albums de rock « live » qui ont marqués ma vie.

A tout seigneur tout honneur je consacre ce premier billet a ce que je considère comme un des 5 meilleurs album live de tous les temps : Strangers in the night de UFO.

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UFO c’est l’exemple typique du groupe de Hard-rock cité en référence par bon nombres de musiciens comme influence majeur et qui n’a jamais rencontre le succès auprès du grand public. UFO c’est du rock mélodique jouée de manière dure (Hard) piloté par la sublime voix medium de Phil Mogg et embelli par les solis aériens mais terriblement dangereux de Michael Schenker (le frère de l’autre) , c’est une section rythmique reposant sur le jeu de basse efficace de Pete Way et sur un batteur ne donnant pas dans la fioriture Andy Parker, le tout saupoudré de quelques nappes de clavier distillées avec bon goût par Paul Raymond qui assure aussi les backing vocals et la guitare rythmique.

Nous sommes en 1978 UFO sort son septième album studio et le cinquième de rang avec M Schenker en tant que « lead guitar ». Les relation entre le groupe et le guitariste sont au plus bas ceci étant du aux addictions de ce dernier aux substances illicites. Schenker quittera d’ailleurs le groupe en pleine tournée et sera remplacée dans la foulée par Paul Chapman.

« Strangers in the night » est enregistré durant cette tournée en automne 1978 et principalement a Chicago. Ce billet fait référence a l’édition originale du double album qui comporte 13 morceaux et publié en 1979.

La production est assuré par le talentueux Ron Nevison ( Meat Loaf, The Babys, Led Zeppelin, Ozzy Osbourne, Survivor, Jefferson Starship, Thin Lizzy, Kiss, Europe, Chicago, Grand Funk Railroad, Heart, …)

Strangers in the night s’ouvre sur le fameux « Hello Chicago will please welcome from england U…F …O )

Le groupe déboule sur scène avec le riff de Natural Thing repris après un roulement de tom par la basse vrombissante de Pete Way ….

survient la voix de Phil Mogg :

« Said she came from Memphis

You can look but please don’t touch

Didn’t like rock and rollers

Seemed a bit much too much ….. »

je me souviens encore d’avoir eu les poils dressé sur cette intro …puis sur le refrain avant d ‘être atomisé par le solo de Schenker si mélodique si « propre » . Puis l’enchaînement direct sans pause sur l’intro au piano de out in the the street et son riff addictif en refrain.

C’était la première fois que j’entendais un groupe de rock si biens capturé en live. Les compositions magnifiées par rapport aux version studio et la set list pernicieuse a souhait.

Ce disque est un best of des Album de UFO période Schencker (manque a mon goût electric phase mais je chipote).

Les morceau de bravoure du groupe y figurent tous :

Doctor, Doctor ce boogie que tout groupe débutant se devait de reprendre.

Mother Mary et la descente de manche du Teuton sur le solo.

Love To Love morceau sublime doux et aérien ou la voix chaude de Phil fait merveille pour se terminer sur une accélération diabolique de M Schenker.

Rock Bottom et son solo de guitare de plus de 7 minutes.

Lights out ce brûlot avec son fameux « lights out lights out in chicago ….. » déclenchant la folie dans le publique.

Mention particulière pour ma part sur I’m looser et les deux solo de Schenker .

Bref aucun titre ne sert de remplissage cet album est une réussite parfaite. Un seul regret n’avoir pas pu les voir en concert a cette période la.

Note 20/20 … certainement le disque le plus écouté par votre serviteur (Hors Led Zep).

Pour écouter l’album c’est ici : Strangers In The Night

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Votre dévoué ,

SK

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Smarto playlist ho ! Fin 2017.

Pour des raisons que je n’exposerais pas dans ce billet je n’ai rien posté depuis Mai. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas alimenté mes oreilles de musique.

Au passage j’ai enfin investit dans un lecteur Audiophile. J’ai profité d’un bundle attractif ( Un lecteur Cayin N3 avec des écouteurs Simgot EN700 Pro) découvert sur un blog que m’avait filé mon pote GOT (audiogarden pour ne pas les nommer).

http://blog.audiogarden.fr/home/news/cayin-n3-pro-simgot-en700-pro-bundle-deluxe/

Peaky Blinders : bande son des trois premières saisons un pur bonheur (Nick Cave , Artic Monkeys , White strypes , Jack White , The raconteurs , QOTSE , PJ Harvey , Tom Waits , ….

le detail ici : https://www.bbc.co.uk/music/playlists/zzzzqp

Chet Baker  : The complete legendary sessions with Bill Evans , Eight classic Albums . J’amorce mon virage vers le jazz musique qui me soigne l’ame en ce moment.

https://www.amazon.fr/complete-legendary-sessions-Bill-Evans/dp/B002XVZ1O4/ref=sr_1_4?s=music&ie=UTF8&qid=1514558706&sr=1-4&keywords=chet+baker

https://www.amazon.fr/Classic-Albums-Digi-Chet-Baker/dp/B006TX26EA/ref=sr_1_5?s=music&ie=UTF8&qid=1514558706&sr=1-5&keywords=chet+baker

Black Country Communion  : Le disque heavy rock de 2017 un chef d’oeuvre enfin a la hauteur de ce super groupe composé de Glen « The voice of rock » Hughes (Trapeze , Deep Purple , Black Sabbath) , Joe Bonamassa , Jason Bonham (fils de son pere) et Derek Sherinian (Dream Theater)

Robert Plant :Carry Fire un petit bijou dans la lignée du précédent album.

Jared James Nichols : Black Magic.

Rival Sons : Great Western Valkyrie.

Winger  : Winger IV.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Smarto playlist ho ! Début 2017.

Aucunes nouveautés ne m’ayant  botté le cul  je suis rentré dans un espèce de trip vintage/revival, Il est vrais alimenté par certaines disparitions.

A noter une découverte : l’album de John Carpenter (oui oui le Carpenter de escape form new york et the thing entre autre) un petit bijou de musique électronique dans l’ambiance de ses film.

Une injustice l’album des Zombies sortis en 1968 cet album est au niveau d’un sergent Pepper ou d’un Pet Sound un must a écouter si comme moi vous aimez cette période et la pop anglaise.

Dans le même état d’esprit le Pink floyd « early year » est une compilation comprenant l’essentiel du Floyd avec Sid Barret (pour ceux qui veulent sortir de the Wall et dark Side). Le Floyd avec Barret c’est comme les stone avec B Jones …..Un autre groupe.

Emerson Lake and Powel , Oui POWEL Cozy de son prenom le batteur De rainbow , MSG , Robert Plant , Whitesnake……  Un vieux LP que je n’arrivait pas a retrouver en format CD (autre que des imports a 180 euros …). Un superbe enregistrement de rock prog(pour les fan d’ELP).

Enfin pour les longs trip en #RERC Tangerine Dream première époque avec Peter Bauman quel pied que ces longue plages emplies de mellotron , moog , sequencer …. analogic powaaaaa.

Bref en attendant l’Album de Lynne Jackaman prevu au 14 septembre … rien de nouveau

  • Emerson, Lake And Powell : Emerson, Lake And Powell
  • Judas Priest :Turbo 30 (Remastered 30th Anniversary Deluxe Edition)
  • John Carpenter :Lost Themes
  • Pink Floyd :Meddle (2011 Remastered Version) / The Early Years 1967-72
  • Yes : Close to edge
  • Tangerine Dream : Phaedra / Rubycon / Stratosfear
  • The Zombies : Odessey and Oracle
  • Flamin Groovies : Teenage Head
  • Queen : Jazz (2011 Remaster)

 

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The Mind Collector : Chapitre Sept.

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Coldsweat (I put my money in the suitcase ,And headed for the big race ……)

La lunette arrière vole en éclat au moment ou notre voiture s’engage dans Main Street. A coté de moi Paxton saigne comme un bœuf. Je détache ma ceinture et lui fait un garrot a la cuisse. Il est déjà bien pale. Pour Stratton c’est déjà finis une balle de magnum a traversé l’appuis tête et le peux de cervelle qu’il avait s’est répandu partout sur le tableau de bord

Au volant Riggs cigare toujours au lèvre marmonne :

– …Font chier ces bouseux de flic , il se prennent pour des héros ou quoi . Allumes les Weston , allez connard exploses les !

– Je m’entend répondre … Non pas ici on risque des dommages collatéraux. Montres moi plutôt ce que tu vaux au volant enfoiré ! Sors de la ville au plus vite, grouilles !

Je fouille le sac noir a mes pieds et en ressort mon fusil d’assaut SCAR , alors que Riggs fais se déchaîner les 350 bourrins de l’Impala je fixe un canon court sur mon arme et engage un chargeur neuf. Je risque un œil rapido, la voiture des flic est a une trentaine de mètres le flic sur le siège passagé est occupé a recharger son fusil a pompe. On vient juste de sortir de la ville.

– Ok Senna de mes deux quand je te dis go tu freines…

– Ouais rates pas ces deux enfoirés …..

– GO !

J’avais pris soin de me caler contre le siège pour éviter de perdre mon équilibre . Je vois la voiture des flics se rapprocher de plus en plus ; Le SCAR bien calé contre mon épaule je vide le chargeur en arrosant la calandre de la voiture. Un épais nuage de fumée s’échappe de leur moteur le capot avant se détache et s’aplatit contre le pare brise les pneus avant explosent , Bref la voiture des condés stoppe net et commence a rapetisser de plus en plus dans mon champ de vision.

– t’as fumé ces ordures Weston ?

-je t’avouerais que j’ai arrosé partout …. en tout cas il ne suivent plus.

– Ok et la suite ?

-Dans 3 miles tu tourne a gauche sur le chemin de terre , au bout de 5 miles on va arriver sur un ancien petit aérodrome désaffecté tu te gareras dans le hangar.

– Et après ?

-Après tu verras …

Vous vous demandez, j’en suis sur (et si vous ne vous le demandez on va faire comme ) qu’est ce que je peux bien foutre dans ce merdier et pourquoi je m’appelle Weston ?

Je t’avais dis que j’avais rendez vous a Tucson Arizona pour rencontrer un ancien de la CIA qui était devenu free-lance ( l’outsourcing est aussi de mise chez les barbouzes).

Je l’avais sortis d’un guêpier en Colombie (gay pieds serais plus juste) ou un soir de beuverie ce queutard invétéré s’était retrouvé dans le lit de la sœur du chef du cartel local. Cette dernière qui tapinait au bar avait allumé le ricain des son arrivé. Mon pote étant un chaud du razurel l’avait naturellement monte à l’étage. Mais voila , la sœur qui semblait bonne , n’en était pas une , et découvrant la supercherie Bob n’avait rien trouve de mieux que de lui envoyer une salade de phalange dans la tronche laissant ainsi le travelo sur le cul avec un œil au beurre noire hurlant « tou ez moi ce porco d’américain »

Je peux t’assurer que ça allait commencer a défourailler méchant dans la cantina , et déjà s’annonçait un orage de plomb genre 7,62 de précipitation . Heureusement Miguil un mexicain dévoué a ma protection (je te raconterais une autre fois notre histoire ) avait comme a chacune se ses interventions proposé une médiation définitive.

il avait sifflé un coup pour capter l’attention de l’auditoire et ainsi lui faire prendre conscience que sa lame était pose sur la gorge de Carmen in Black (le nom de scène du vrais faux frère travestis) .

– Écoutez moi bandes de moricons dégenerés , drop your guns et a plat ventre , le premier qui bouge je saigne la señorita comme un poulet…

Je peux t’assure que quand tu vois un Mexicain édentés , avec une lame de 30 cm sur la gorge du frère du patron tu cherches pas midi a 14H. Tu lâches ton flingues immédiatement et tu vas vérifier de près si les lattes du parquet sont bien cirée.

On s’était pas fait prier pour calter fissa mes drôles et grâce a un de mes contact on avait pu décoller dans un petit Cesna direction l’équateur.

Tout ça pour te dire que le Bob m’en doit plusieurs. Je me suis donc rendu chez lui a des fins personnelles. Je voulais absolument retrouver les membres du Consortium. Vois tu j’avais perdu 10 de ma vie et il fallait que je fasse payer l’addition a ces enfoirés. Bob allait certainement pouvoir me filer des informations pour me mettre sur leur piste.

-Je ne vois qu’un mec ayant la connaissance de ce que tu recherche Smarto …

-Dis toujours Bob

-L’escamoteur ..

-Mais il doit sucrer les fraises non ?

-Oui disons qu’il survit dans une résidence sous haute surveillances niveau de sécurité X1.

-Autrement dit impossible de le voir sans déclencher une guerre mondiale.

-En gros … oui, mais il a peut être un moyen d’accéder a ce que tu recherches my friend. Mais by jove ca va pas être simple.

L’escamoteur n’a jamais fais véritablement confiance à la technologie. Donc il n’a jamais stocké ses escamotages sur un support numérique mais sur des vieux carnet de moleskine noirs. Et je sais ou le vieux les planques. Ne me demande pas comment je sais ça car il faut bien que j’ai une utilité dans ce récit, je fais partie des personnages qui savent des choses mais sont incapable d’expliquer comment ils ont appris ces choses.

-Je savais que tu étais l’homme de la situation vieux pochtron.

-Attend avant d’exulter. Les carnets sont stockés dans le coffre d’une banque pas très loin d’ici . Une petite ville insignifiante, dont la banque sert de boite au lettre et de lessiveuse pour la mafia.Tu peut t’attendre a une pluie d’emmerde si tu braque cette banque.

-Pourquoi donc ?

-Elle est remplis de camera en triples boucles , à reconnaissance faciale de type NSA. Donc tu sors avec le pognon mais tu est tricard sur la planète entière. Il te reste plus qu’a partir sur mars pour dépenser le pognon.

-Quoi d’autre ?

-Le vieux a mis un système de protection sur ces carnets. Si tu les sorts de la salle des coffres chaque carnet se détruira par auto combustion. Et chaque page a été traitée pour faire en sorte d’être ni photografiable , ni scanable.

-Génial et quoi d’autre.

-Ben rien d’autre la banque se veut discrète et joue sur sa reptation mafieuse pour tenir le opportuns aux loin. Un sheriff avec 5, 6 adjoints deux voitures de patrouille.

-C’est du gâteau …

-Si tu le dis. Je ne te demande pas comment tu vais faire sinon tu ne pourras pas le raconter a tes lecteurs tout l’heure après la scène du hangar. Donc je te donne juste l’adresse de la banque et le numéro du coffre ou sont les carnets.

-Merci BoB tu sais un jour quelqu’un écrira une blague sur ton prénom en hommage a ton goût prononcé pour le cul. Ça ne sera que justice.

En repartant de chez mon pote j’avais déjà une vague idée de comment j’allais opérer. Je suis sur que toi aussi mon drôle. Non ?

Tu me déçois allez je vais être bon prince. Pour la partie braquage j’allais tout simplement me mettre en chasse d’une équipe de braqueur amateur pas des pointures, juste de bons soldats. Une fois le gang trouvé, ciblé et observé je prendrais l’apparence d’un braqueur qui a un coup facile mais a qui il manque la main d’œuvre.

Bien entendu ce braqueur solitaire allait devoir disparaître définitivement. Car ce braquage devait reste l’oeuvre d’une bande de minable et ne surtout pas être associé aux carnets. Les carnets , tu te demande pas comment j’allais m’y prendre ? Attends un peu tu verras ….

Le hangar ….

-Gares toi la Riggs.

A peine a il coupé le contact que mon Calibre tousse deux fois. Je me tourne vers Paxton qui me regarde l’air effaré

– je déteste que l’on fume le cigare en voiture je l’avais prévenu. Désolé vieux mais j’ai besoins de ma ceinture. Mon effaceur de sourire tousse deux fois la encore et j’envoie Paxton ad patres.

Je sors de la voiture ôtes ma combinaison , et la jette dans l’impala.

Je regarde ma montre plus longtemps a attendre désormais. Juste le temps de reprendre mon visage normal.

…peau de zebu , peau de zobi , si j’ai trop bu , alors je ris….

Ayeuuuu , j’ai beau le savoir a chaque fois c‘est aussi douloureux.

Mais pas le temps de s’apitoyer un bruit de camion et un nuage de poussière viennent troubler la quiétude des lieux.

Le semi remorque noir s’arrête devant le hangar.

La porte de la cabine s’ouvre et une femme a l’air austère en descend. Elle se dirige vers moi.

-Avez vous ce que dont nous avons convenus Monsieur Kitchy.

Je lui tend un carte mémoire qu’elle insère dans un terminal de contrôle. Son sourire me confirme que le paiement est OK.

– Tout est en ordre notre connaissance commune sera satisfaite.

Elle se tourne vers le camion et fait un signe. De l’arrière trois hommes surgissent et s’affairent a charger l’impala dans la remorque a l’aide d’un treuil.

-Ne vous inquiétez pas tout sera détruit et recyclé suivant vos instruction. Notre ami désirerait savoir pourquoi vous n’avez pas accédé a l’ensemble des données ?

-Un vieux proverbe africain dit « plus le singe monte haut , plus il montre son cul ».

-Une sage décision en effet, cette transaction restera a jamais sécrète Monsieur Kitchy.

-Cela vaut mieux pour tous Monsieur Kaplan. Bonne journée a vous.

-Bonne journée monsieur Kitchy votre avion arrive dans exactement 4 minutes.

La femme tourna les talons et remonta en cabine. Le semi remorque repartit par la ou il était arrivé.

Au loin un point grossissait de plus en plus. J’avais hâte de me mettre en chasse. Je jouais machinalement avec la carte mémoire dans ma poche. Un léger sourire au lèvre.

Après avoir décollé je composais le numéro de Felicity sur mon téléphone crypté.

– Bonjour C’est Smarto

-…

-Tout a fonctionné comme prévu.. Tu m’as doté d’une mémoire photographique absolument parfaite et l’implant d’interface fonctionne a merveille. A bientôt ma belle.

 

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Pas d’hésitation

Pourquoi je vais voter Macron sans hésitation …

Parce qu’il ne s’agit pas d’un choix de programme mais bien d’un choix de régime politique entre la démocratie ou le fascisme.

Je sais très bien qui est Macron , qui sont ses soutiens ,quelle politique il va mener et sache mon drôle que je la combattrais. Mais jamais au grand jamais je ne laisserais la peste brune prendre le pouvoir en France.

Collabos , Négationnistes , Racistes , Xénophobes, Homophobes …. Alors oui entre la vaseline et la lie de l’humanité je préfère me faire baiser encore & encore.

La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres (Churchill).

 

Smarto (qui entre en résistance).

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